La montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) a suscité de nombreuses craintes concernant l’avenir du travail et la possibilité que de nombreux métiers soient remplacés par des machines. Certains domaines semblent moins vulnérables face à cette tendance. Cet article explore les professions et les compétences qui résistent encore à l’IA, en s’appuyant sur des rapports d’experts et des analyses de tendances.
Sommaire
1/ Les métiers de la création
Martin Ford, auteur spécialisé dans les technologies et l’emploi, identifie trois catégories de professions qui semblent moins menacées par l’IA. La première concerne les métiers créatifs, qui génèrent des idées et des concepts novateurs. Il est plus difficile pour l’IA de reproduire la pensée créative « out of the box« , une qualité propre à l’humain.
Tous les métiers créatifs ne sont pas à l’abri et les emplois liés à la conception graphique et aux arts visuels pourraient être automatisés avant d’autres.
Il est donc préférable de se tourner vers des secteurs tels que :
- la science
- la médecine
- le droit
- les professionnels élaborent de nouvelles stratégies médicales, juridiques ou commerciales
A l’inverse, certains postes du secteur public sont menacés par l’intelligence artificielle, il conviendra donc de ne pas s’orienter vers ces métiers.
L’IA va générer de nouveaux métiers qui pour certains peuvent générer d’importants salaires, il peut être judicieux d’étudier les nouvelles options que proposent l’intelligence artificielle.
2/ Les métiers qui font appel aux compétences relationnelles
Les métiers où les relations interpersonnelles sont complexes, comme les infirmières, les consultants en entreprise ou les journalistes d’investigation, sont moins susceptibles d’être automatisés. Les interactions humaines profondes sont au cœur de ces professions, et l’IA ne peut pas encore reproduire cette connexion authentique.
Joanne Song McLaughlin, professeure en économie du travail à l’université de Buffalo, précise que la plupart des emplois, quel que soit le secteur, comportent des aspects qui seront automatisés.
Dans de nombreux cas, cela ne représente pas une menace directe pour l’emploi car les tâches pourraient simplement évoluer, avec une concentration accrue sur les compétences interpersonnelles.
3/ Métiers qui ne sont pas hautement qualifiés
Martin Ford ajoute qu’une formation supérieure ou un salaire élevé ne garantissent pas une protection face à l’IA. Pour rester pertinent sur un marché de l’emploi en pleine évolution, il est important de rechercher des postes dans des environnements dynamiques et imprévisibles.
Par exemple, le nettoyage des chambres d’hôtel est un métier difficile à automatiser. Dans de nombreux cas, les travailleurs hautement qualifiés sont plus menacés que leurs homologues moins qualifiés, il est donc indispensable de s’adapter et de développer des compétences complémentaires à l’IA pour conserver sa place sur le marché du travail.
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