Blog entrepreneur Investissement & assurances Cautionnement : La solution pour une ouverture à l’international ?

Cautionnement : La solution pour une ouverture à l’international ?

L’assurance Caution Export : pour qui ? Pourquoi ?

Pour une entreprise, partir à la conquête des marchés étrangers est une nécessité pour se développer et augmenter son chiffre d’affaires. De plus, cela vous permet d’améliorer vos marges et de limiter les risques en les répartissant sur différents marchés. Mais souvent, votre client étranger demande des garanties, à savoir un cautionnement comme l’Assurance Caution Export.

Qu’est-ce que le cautionnement dans le domaine de l’export ?

Le cautionnement, également appelé fidéjussion, est un contrat par lequel une personne ou une entreprise se porte garant du paiement de la dette d’une autre personne ou société. C’est le principe du fondement du cautionnement Coface.

Il en existe de plusieurs types dont un relatif à l’export. Pour répondre à des appels d’offres provenant de l’étranger et ainsi conclure des marchés internationaux, porteurs pour le développement de votre entreprise, avoir une Assurance Caution Export rassure vos partenaires commerciaux mais aussi bancaires.

Lorsque vous négociez un contrat d’export à l’étranger, il est fort probable que votre client étranger veuille le sécuriser et vous demande des cautions. Si vous êtes en mesure de les fournir, cela peut vous aider à remporter des marchés car vous apporter une garantie supplémentaire. Vous instaurez ainsi un climat de confiance, bénéfique pour un développement serein de votre entreprise grâce au cautionnement.

PME, ETI, Grand comptes, les entreprises de toutes les tailles sont éligibles à cette Assurance Caution Export et cela quel que soit votre secteur d’activité, exception faite du négoce international. De plus, cela concerne tous les types d’engagement liés à un contrat d’exportation dans toutes les devises et dans tous les pays.

Comment fonctionne-t-elle ?

L’Assurance Caution Export garantit aux émetteurs des cautions qui sont généralement des banques françaises, des succursales de banques étrangères mais qui sont installées en France ou dans l’union européenne ou des compagnies d’assurances qui ont signé une police cadre que le cautionnement aura lieu quelle qu’en soit la raison si l’acheteur étranger le demande. Cela protège les clients étrangers comme les émetteurs en cas de défaillance de l’exportateur même s’il se retrouve en insolvabilité judiciaire.

Dans la pratique, c’est l’exportateur qui demande une enveloppe qui correspond à la caution qu’il estime nécessaire pour l’opération commerciale d’export en question. L’émetteur qui devient alors le partenaire financier signe une police d’assurance. Et, le client peut y faire appel en cas de problème avec l’exportateur, s’il n’est pas en mesure d’honorer son contrat.

Ce type d’assurance est proposé notamment par Coface, le leader dans le marché des risques commerciaux et de leur protection. En tant que tel, elle propose des solutions de cautionnement tripartite (l’exportateur, le client et l’émetteur) en sécurisant leur relation puisque Coface se porte garant. Son niveau de protection dépend du chiffre d’affaires de l’entreprise exportatrice. Ainsi, s’il est de 150 millions d’euros au maximum, Coface garantit au partenaire financier un remboursement de 80 % de la caution. Si votre chiffre d’affaires dépasse ce seuil, la garantie maximale est de 50 %.

Enfin, si vous avez besoin de garanties supplémentaires, il faut savoir que Coface ne fait pas que du cautionnement concernant l’export. Comme indiqué sur ce site, la société propose hausse une garantie des financements. Elle n’assure pas la livraison des commandes mais donne les moyens à l’exportateur de fabriquer les produits de la commande et de la livrer.

Lorsque votre acheteur étranger passe commande, il donne un acompte mais celui-ci n’est pas toujours suffisant. Vous demandez alors un crédit de préfinancement à votre banque. Et celle-ci le fait garantir par Coface comme pour les cautions. D’ailleurs, le processus d’assurance ainsi que les quotités maximales de garanties sont similaires.