Une récente étude de l’Insee révèle un lien étonnant entre métier et espérance de vie. À 35 ans, un homme cadre a une espérance de vie bien supérieure à celle d’un ouvrier. Même constat, dans une moindre mesure, entre les femmes cadres et ouvrières. Derrière ces chiffres, une réalité inquiétante : certains métiers réduiraient significativement la durée de vie. La profession choisie impacterait donc directement notre santé et longévité. Mais comment expliquer de tels écarts ? Éléments de réponse dans cet article.
Sommaire
La longévité professionnelle : l’impact de notre activité sur notre durée de vie ?
Beaucoup s’en doutaient déjà mais le rapport entre la durée de vie et la profession exercée est bien réel.
D’après une récente étude menée par l’INSEE, la position professionnelle et le type de travail accompli semblent en effet jouer un rôle prépondérant dans la détermination de l’espérance de vie. Cette corrélation soulève des questions sur l’équité entre les différentes couches socioprofessionnelles et les répercussions potentielles sur les politiques de santé publique.
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a partagé dans son étude des données qui révèlent que l’espérance de vie en France varie significativement selon le secteur d’activité des individus. Après une baisse temporaire liée au Covid-19, l’espérance de vie affiche une tendance à la hausse.
Toutefois, la catégorie socio-professionnelle et le niveau de qualification, deux facteurs influencent grandement notre qualité de vie et restent déterminants dans cette progression.
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Durée de vie en fonction de la profession : des écarts notables
Les chiffres de l’Insee le démontrent clairement : l’espérance de vie diffère considérablement en fonction de la profession.
Ainsi, un cadre de 35 ans peut s’attendre à vivre jusqu’à 83,9 ans, tandis que pour un ouvrier du même âge, cette espérance chute à 77,7 ans. Ce différentiel de six années est significatif et met en lumière l’influence de la nature du travail sur la santé et la longévité.
Ce phénomène n’est pas exclusif aux hommes ; il s’observe aussi chez les femmes, bien que de manière moins marquée.
Une femme cadre de 35 ans peut espérer atteindre 88,1 ans, alors qu’une ouvrière du même âge a une espérance de vie de 84,8 ans. L’analyse de ces statistiques suggère que les professions demandant moins d’effort physique et offrant des conditions de travail favorables sont associées à une meilleure espérance de vie.
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