Les Sociétés Civiles de Placement en Immobilier (SCPI) constituent l’une des principales solutions pour investir dans l’immobilier locatif sans détenir le bien. L’investisseur achète des parts, chacune correspondant à une petite fraction du parc immobilier de la SCPI, afin d’en percevoir les revenus locatifs. Ces revenus sont des dividendes, dont le montant est proportionnel à la quantité d’actifs détenus. Dans cet article, nous allons voir comment une entreprise peut optimiser sa trésorerie grâce à la SCPI.
Sommaire
Pourquoi optimiser sa trésorerie grâce à la SCPI ?
Le placement en scpi est une méthode pertinente pour optimiser sa trésorerie d’entreprise, et ce, pour de nombreuses raisons. La première est l’absence de gestion. Toutes les missions telles que la perception des loyers, le choix des locataires et les stratégies d’investissement sont totalement déléguées à la société de gestion.
Bien que les revenus ne soient pas garantis et qu’il existe un risque de perte en capital si la SCPI est dévaluée, acheter des parts de SCPI est un investissement relativement stable. En effet, les SCPI détiennent généralement des actifs dans différents secteurs d’activité et différents pays. Cette diversification permet de mutualiser les risques liés à la détention d’un actif immobilier (vacances locatives, litiges, etc.). De plus, le rendement moyen des SCPI est situé autour de 4%, les plus performantes affichant une rentabilité supérieure à 6%.
Comme en immobilier classique, il est possible de détenir un actif en pleine propriété ou d’acquérir des parts en démembrement. En achetant des parts de SCPI en pleine propriété, l’entreprise investit directement dans des actifs, qui lui rapporteront des revenus locatifs tous les 3 mois. La plupart des investisseurs se tournent vers cette méthode d’investissement en SCPI. Seulement, c’est un placement à long terme : la durée minimum de détention conseillée est située entre 8 et 10 ans. Cela ne répond pas aux enjeux des entreprises, qui ont besoin d’optimiser leur trésorerie à court terme. Qu’en est-il de l’acquisition en démembrement ?
Acquisitions de parts en démembrement
Le principe du démembrement offre de nombreux avantages aux entreprises qui souhaitent optimiser leur trésorerie. Ce dernier consiste à diviser une propriété en deux droits distincts, sur une période définie en amont :
- La nue-propriété. Elle permet de disposer du bien tout en respectant les droits de l’usufruit. En SCPI, acheter des parts en nue-propriété permet de les acquérir à un prix réduit, mais n’ouvre pas la possibilité d’exploiter ces parts, c’est-à-dire, d’en percevoir des revenus. À la fin du démembrement, l’investisseur obtient la pleine-propriété sur ses parts, lui permettant de réaliser une plus-value.
- L’usufruit. Il permet d’utiliser le bien, pour son propre usage ou pour le mettre en location. En SCPI, acheter des parts en usufruitier permet également de les acquérir à prix réduit et de percevoir les revenus générés grâce à celles-ci. À la fin du démembrement, les parts reviennent au nu-propriétaire.
L’acquisition de parts en démembrement permet à l’entreprise de bénéficier d’un levier de crédit. Les parts de SCPI sont acquises à prix décoté, les revenus locatifs sont perçus dans leur intégralité et les intérêts sont déduits des revenus fonciers. Il existe aussi une alternative pour éviter le coût fiscal d’une distribution de dividendes : acquérir des parts en usufruit avec les ressources personnelles.
Contrairement à un particulier, une entreprise n’a pas besoin de revendre ses parts à la fin du démembrement : la SCPI retrouve automatiquement la pleine-propriété.
Rédacteur junior sur Passion-entrepreneur.com, il apporte un regard neuf sur les tendances du business mondial