Dans un monde où la rémunération dépend souvent du niveau d’études, certains métiers offrent des opportunités exceptionnelles même avec une formation courte et parmi eux, un métier se distingue par ses perspectives salariales impressionnantes. Les salaires peuvent atteindre 10 000 euros par mois dans des secteurs spécialisés tels que l’exploitation pétrolière offshore. Cette profession, bien que méconnue, attire de nombreux jeunes cherchant une carrière lucrative sans passer par un long cursus universitaire. Nous allons explorer les particularités de ce métier fascinant, ses exigences physiques et mentales, ainsi que les formations nécessaires pour y accéder.
Sommaire
Un métier hors norme bien rémunéré
Le scaphandrier effectue des travaux sous-marins qui demandent une excellente condition physique et une capacité à maintenir son calme en toutes circonstances.
Son quotidien inclut des tâches variées telles que :
- Travaux de soudure et découpe de métaux
- Raccords de tuyauterie
- Travaux de maçonnerie sous-marine
- Explorations et inspections en eaux profondes
Ce travail exigeant nécessite non seulement des compétences techniques mais aussi un confort dans l’environnement aquatique.
Les salaires de ce métier bien payé sans bac peuvent varier considérablement en fonction de l’expérience et des missions. Un débutant peut s’attendre à gagner entre 11,50 et 14 euros bruts de l’heure, soit une rémunération supérieure de 15 à 30 % au SMIC. Pour ceux qui choisissent de travailler à l’étranger ou sur des missions prolongées, les revenus mensuels peuvent osciller entre 2 500 et 4 000 euros, primes et indemnités comprises.
Dans certains secteurs, tels que l’exploitation pétrolière offshore, les salaires peuvent s’élever à 9 000 ou 10 000 euros par mois. Ces postes sont rares et généralement accessibles après deux ans d’expérience et il est important de noter que ces rémunérations sont souvent liées à des contrats de travail non soumis au droit français donc les employés ne cotisent pas aux prestations sociales françaises.
Les contrats de travail dans ce domaine ne sont souvent pas soumis aux lois françaises, ce qui signifie que les scaphandriers ne cotisent pas pour les prestations sociales françaises. Cette situation implique une réflexion préalable sur les avantages et inconvénients de ce choix de carrière.
Certifications indispensables pour exercer
Pour devenir scaphandrier, il est nécessaire d’obtenir des certifications spécifiques et la formation de base requise est le « Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie Classe II Mention A » et le « titre professionnel de scaphandrier travaux publics« , qui équivaut à un niveau CAP/BEP.
Ces formations sont disponibles dans plusieurs établissements en France, notamment l’École Nationale des Scaphandriers à Fréjus, le Centre d’activités Plongée de Trébeurden en Bretagne, et l’Institut National de Plongée Professionnelle (INPP) à Marseille. Le coût de la formation à l’ENS s’élève à 9 980 euros.
La demande pour ce métier est constante, comme l’explique un scaphandrier professionnel et il est possible de travailler toute l’année grâce à la forte demande de scaphandriers qualifiés.
Après quelques années d’expérience, les professionnels peuvent passer la Certification Classe III, leur permettant de travailler à des profondeurs supérieures à 50 mètres.
Voici les certifications pour exercer le métier de scaphandrier :
| Certification | Profondeur maximale | Établissement | Coût |
|---|---|---|---|
| Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie Classe II Mention A | 50 mètres | École Nationale des Scaphandriers (ENS) | 9 980 euros |
| Certificat d’Aptitude à l’Hyperbarie Classe III | Au-delà de 50 mètres | ENS, INPP, Centre d’activités Plongée de Trébeurden | Variable selon l’établissement |
Le métier de scaphandrier offre ainsi une opportunité rare de gagner un salaire élevé avec un niveau de formation CAP/BEP, attirant de nombreux jeunes en quête de stabilité financière et d’aventure professionnelle.
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