
Les livres d’épargne classiques n’ont plus la cote auprès des Français attachés à faire fructifier leur patrimoine. Et pour cause : avec l’inflation et la volatilité ambiante, qui ne rêve pas d’injecter ses économies dans des placements solides, porteurs de sens et offrant de nouveaux gisements de performance ? À l’été 2025, une innovation bouleverse le paysage de l’assurance-vie : l’accès aux fonds infrastructures. L’épargnant est désormais invité à prendre part à la construction de l’économie de demain, jusque-là chasse gardée des grands investisseurs. Découvrez comment ces fonds bousculent les codes pour redonner du souffle à l’assurance-vie et offrir des perspectives inédites à votre épargne.
Sommaire
Ouvrez la porte à de nouveaux horizons : pourquoi les fonds infrastructures révolutionnent l’assurance-vie
L’assurance-vie ne se contente plus du classique duo fonds en euros – unités de compte. Face à la quête d’innovation des épargnants français, les assureurs évoluent et diversifient leurs offres. Désormais, l’assurance-vie s’enrichit de solutions axées sur l’économie réelle, tirées par la dynamique des fonds infrastructures. Un nouveau souffle salué par celles et ceux désireux de conjuguer rendement et impact.
Les fonds infrastructures, késako ? Pendant des décennies, ces placements étaient l’apanage d’investisseurs géants (banques, fonds de pension, compagnies d’assurance). Investir dans la rénovation d’un réseau ferroviaire, la construction d’un parc éolien, ou le développement de centres de données numérisés… Tout cela paraissait inaccessible. Mais, en 2025, changement de paradigme : les particuliers accèdent, via leur assurance-vie ou leur PER, à ces actifs tangibles par le biais d’unités de compte spécifiques.
Diversification et rendements : les atouts irrésistibles des fonds infrastructures pour votre épargne
Investir dans l’économie réelle, c’est donner du sens à ses placements. Quand son contrat alimente la réalisation d’un complexe énergétique bas carbone ou d’un réseau de transport public, l’épargne ne tourne plus seulement autour des marchés financiers abstraits. Elle contribue à des projets concrets, régulièrement soutenus par des politiques publiques. Résultat : une diversification de patrimoine vers des actifs résilients, portés par une demande de service continue, et souvent contractualisés sur le long terme.
Les fonds infrastructures séduisent par leur potentiel de rendement ciblé entre 5 et 8 % nets annuels (chiffres observés selon les types de projets, qu’il s’agisse de dette ou de fonds propres, énergie, transport, numérique, eau). Ils assurent pour beaucoup des revenus récurrents, fréquemment indexés à l’inflation, un atout en période d’érosion monétaire. La volatilité étant sensiblement réduite par rapport aux marchés actions, la stabilité du rendement fait office de gilet pare-balles face aux secousses économiques mondiales.
Passer à l’action : comment intégrer concrètement les fonds infrastructures dans votre contrat d’assurance-vie
Bonne nouvelle : l’accès à ces fonds n’est plus réservé aux gros portefeuilles ! Grâce à leur intégration en unités de compte, la mise de départ n’est plus de plusieurs dizaines de milliers d’euros, mais de quelques centaines d’euros en moyenne. Ces solutions sont désormais proposées chez de nombreux assureurs, que ce soit dans l’assurance-vie traditionnelle ou le PER nouvelle génération.
La clé pour booster sa stratégie d’épargne via les infrastructures ? Adapter l’exposition à son profil :
- Profil prudent : 2 à 6 % de l’allocation totale
- Profil équilibré : 3 à 8 %
- Profil dynamique : 5 à 12 %, en réduisant progressivement l’exposition à l’approche de la retraite
Dans la jungle des offres, quelques critères permettent de viser juste : privilégier les fonds classés Article 8 ou 9 (les plus exigeants sur les critères environnementaux et sociaux, selon la réglementation européenne SFDR), examiner la nature des projets (renouvelables, numériques, mobilité durable…), et vérifier les conditions précises de liquidité avant de s’engager.
Parmi les solutions phares apparues en 2025 : Épopée Infra Climat Co-Invest I, un FCPR centré sur des infrastructures bas carbone (mobilité, data centers, ports décarbonés…), SWEN Select Infrastructures, un fonds evergreen taillé pour les investisseurs particuliers via assurance-vie et PER. Tous affichent un solide engagement pour la transition énergétique, souvent soutenus par des partenaires majeurs de l’économie française.
Booster votre stratégie d’épargne : synthèse des bénéfices et précautions à retenir pour diversifier son assurance-vie
Pour tirer pleinement parti de cette nouvelle classe d’actifs, mieux vaut en cerner les atouts décisifs :
- Diversification unique : accès à des projets soutenus par l’État et orientés transition écologique.
- Soutien à l’économie réelle : investissement dans des infrastructures tangibles, créatrices d’emplois et d’utilités.
- Fiscalité optimisée : avantages propres au cadre de l’assurance-vie ou du PER sur les plus-values et les transmissions.
- Résilience : actif moins exposé aux krachs boursiers et à la spéculation.
Mais chaque médaille a son revers : la liquidité de ces fonds est restreinte (horizon d’investissement de 8 à 12 ans). Les frais sont plus élevés qu’un simple fonds euro : comptez des frais d’entrée et de gestion typiques du private equity. La performance dépend fortement de l’exécution et du cadre réglementaire des projets financés : il convient donc de privilégier les sociétés de gestion réputées et de diversifier au sein même de la poche « infrastructures ».
Voici un résumé clair pour y voir plus net :
Élément | Détail |
---|---|
Accessibilité | Via assurance-vie ou PER dès quelques centaines d’euros |
Rendement visé | 5 à 8 % nets/an, selon type de projet |
Type de projets | Infrastructures durables : énergie, transport, numérique, eau |
Horizon d’investissement | Long terme (8 à 12 ans) |
Risques | Liquidité limitée, frais plus élevés, dépendance aux projets et régulations |
Les fonds infrastructures s’adressent donc en priorité à ceux dont la fibre durable rime avec patience, et qui acceptent un ticket d’entrée moins liquide mais porteur de sens et de potentiel. Ils permettent de diversifier un contrat d’assurance-vie tout en contribuant concrètement au financement de la transition écologique française.
En 2025, l’assurance-vie n’a jamais autant mérité son nom de couteau suisse de l’épargne. Par l’accès aux fonds infrastructures, l’épargnant retrouve de la performance, de la diversification, et la fierté d’avoir un impact positif. Mais attention à garder l’œil ouvert sur les contraintes et à adapter sa répartition à son horizon personnel. Les grands chantiers de l’économie réelle s’affirment comme une nouvelle dimension incontournable de la diversification patrimoniale, dessinant un avenir prometteur pour l’innovation dans l’épargne.