Etre indépendant quelle que soit la route
J’ai toujours préféré l’indépendance et la liberté d’entreprendre. A bientôt 30 ans, j’ai eu le temps d’expérimenter le statut d’indépendant, mais aussi celui de salarié. Plus rien ne me fera changer d’avis, même un salaire confortable. Voler de mes propres ailes a certes de nombreuses contraintes, mais la liberté de mouvement, et le rayon d’action presque infini. Il n’est pas nécessaire de s’étendre davantage sur le sujet ici, ce serait prêcher des convertis !
Mon projet d’entreprise dans les grandes lignes
Comme plus de 3 millions de français, je suis motard, et la moto a pris très tôt une place importante dans ma vie. Oui, c’est une véritable passion, un virus, qui ne me lâche plus depuis que j’ai 16 ans, date où j’ai conduit mon premier 2 roues (un Dax !). Et le parallèle est vite fait entre la moto et mon indépendance professionnelle, mon besoin de liberté : ne pas se sentir enfermé, le plaisir de maîtriser pleinement son véhicule, faire sa route plus rapidement et librement.
A la fin des années 90, l’arrivée d’internet a considérablement bouleversé notre façon de communiquer, offrant là aussi une grande liberté, d’expression cette fois. J’ai vite mis les mains dans le cambouis en bidouillant des sites perso pour moi ou les copains.
Après quelques petits boulots, j’ai intégré une société de courtage en assurance proche de Marseille. J’y suis resté 3 ans, j’ai beaucoup appris, mais être « force de proposition » trouve vite ses limites dans une PME où l’on se marche dessus en permanence. J’ai finalement pris la décision de quitter mon poste, puis de m’auto-former plus sérieusement en création de sites internet pour intégrer en 2009 une agence web en tant qu’auto entrepreneur. Une expérience là aussi mitigée.
Avec ce parcours, l’idée de créer une société dont la vitrine principale serait un site web s’imposait. Le secteur d’activité : les assurances 2 roues. Proposer des informations fiables et indépendantes aux internautes, et essayer de monétiser le site avec un comparateur en affiliation pour commencer. Sans faire de réel business plan, si le site draine assez de visiteurs au bout de quelques mois (1 an tout au plus), je proposerai mes propres services de courtage en ligne.
Mais avant d’aller plus dans les détails, il faut avant tout avoir un statut en règle, et le choix se portera sur une structure EURL, que je détaillerai dans un prochain billet.