Blog entrepreneur Investissement & assurances Comment s’assurer contre les impayés en tant qu’entreprise ?

Comment s’assurer contre les impayés en tant qu’entreprise ?

Vous êtes le gérant d’une entreprise ? Alors vous ne savez que trop bien que la relation client – si vertueuse et enrichissante soit-elle – peut vite tourner au cauchemar ; et ce cauchemar porte un nom : les impayés. L’ambiance latente de désarroi sur fond de crise financière (qui règne parmi les nombreux marchés) n’est d’ailleurs pas pour arranger les choses. Les contraintes extérieures poussent emprunteurs et particuliers à se mettre en défaut de paiement, faute de mieux. On a donc inventé… l’assurance-crédit.

Comment en arrive-t-on à un défaut de paiement ?

On les surnomme les mauvais payeurs. Non pas qu’ils soient gâtés de quelque mesquinerie intrinsèque. Ils sont insolvables, tout simplement. Ils ne paient pas leurs factures. Négligents ? En situation de précarité ? Volontairement hors-la-loi ? Délibérément récalcitrants ? Il y a tant de raisons possibles, mais il n’y a qu’une seule évidence : il faut se prémunir !

De la même façon qu’une personne X ou Y sortirait son parapluie en cas de pluie, une entreprise X ou Y devrait toujours (entendre : systématiquement) souscrire une assurance-crédit. C’est un axiome lourd de sens, et il n’en est que plus lourd pour les PME. Celles-ci ne pouvant se payer le luxe d’une trésorerie illimitée, le moindre impayé produit un effet considérable sur leur stabilité et leur vitalité à moyen et long terme. À ce propos, ce site vous propose quelques idées pour piloter une PME sans encombre.

Par conséquent, si vous êtes l’un de ces petits entrepreneurs, vous devez impérativement savoir que c’est un risque courant, un mal récurrent qui touche 80% des entreprises et s’avère responsable de 25% des dépôts de bilan… mais ce mal, pour sérieux qu’il soit, n’est certainement pas incurable.

En quoi consiste l’assurance-crédit contre les impayés ?

Cette solution n’est autre que la suite logique d’un impératif de prévention. Cette prévention passe par une prise de contact claire et nette, un regroupement d’informations vitales et complémentaires au sujet du client, un encadrement vigilant des relations commerciales… des moyens et des efforts considérables sont donc mis à contribution de la lutte contre les risques d’insolvabilité.

Mais ces méthodes préventives ne vous serviront plus à rien si, malgré votre vigilance, un impayé parvient à se glisser à travers les mailles du filet. C’est là, précisément, que l’assurance joue un rôle majeur. Ou plutôt, trois rôles majeurs :

  • Prémunition contre les risques liés aux clients

  • Prise en charge complète du recouvrement des impayés

Reversement de toutes les indemnités liées aux créances que vous n’aurez pas perçues

Ces trois points constituent la ligne de front de l’assurance-crédit. Ils permettent à celle-ci d’intervenir, à la fois en amont et en direct, en cas de défaut de paiement confirmé.

Pour vous, qu’est-ce que cela représente, concrètement ?

Le premier bénéfice notable (dont vous sentirez bien vite les effets positifs) est le gain de temps que l’assurance-crédit va vous permettre d’engendrer. Car cette dernière est dotée d’une fonction d’analyse en temps réel de la situation de chacun de vos clients. Cette analyse est réalisée et les résultats obtenus, et ce, quel que soit votre secteur d’activité : commerce de proximité, établissement bancaire, bailleur particulier, etc. (apprenez-en plus en cliquant ici).

En définitive, l’assurance-crédit peut devenir – lorsqu’elle est bien exploitée – un moteur bienvenu pour la croissance de votre société. Par ailleurs, l’assurance applique un système de recouvrement des impayés n’entachant pas la relation de confiance qui existe potentiellement entre vous et votre clientèle.

Enfin, il est important de noter que cette assurance, forte de sa lutte contre le défaut de paiement, est accessible à toutes les formes de sociétés. Il n’est pas question qu’une multinationale puisse jouir de ce privilège (dont elle pourrait bien se passer) et qu’une TPE, en contrepartie, ne soit pas même capable de financer le tiers des garanties apportées par l’assurance. De fait, la prime d’assurance est proportionnelle au chiffre d’affaires que vous générez. Son accessibilité est donc totale.